Valeur et richesse : une approche de l'idée de nature
EAN13
9782402406833
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Anthropos)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Valeur et richesse : une approche de l'idée de nature

FeniXX rédition numérique (Anthropos)

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Né à Paris en 1931, agrégé de philosophie, Pierre LANTZ est actuellement
Maître de Conférences de sociologie à l'Université de Besançon. Il a publié de
nombreux articles dans Les Temps Modernes, L'Homme et la Société, Econome et
Humanisme, la Revue d'Histoire Économique et Sociale, etc... Aux marges de
l'économie politique : VALEUR ET RICHESSE. Une approche de l'idée de nature.
Aux marges de l'économie politique : le terme doit être pris aussi à la lettre
; les notes marginales de Ricardo sur Malthus (publiées par Sraffa), des
textes longtemps inédits de Marx éclairent et précisent des textes plus connus
que les résumés scolaires ou militants ont méconnus : l'interdépendance des
forces naturelles et des forces de travail humaines, la production permanente
du manque dans une dialectique qui est sans doute aujourd'hui proche de son
point d'aboutissement. La valeur d'usage n'est pas seulement l'expression de
l'utilité d'une marchandise, elle est surtout actualisation des forces
productives, humaines et naturelles, origine et de la valeur et de la
richesse. C'est donc à une remise en cause radicale de l'économisme que nous
invite la relecture de l'économie politique. A travers les champs conceptuels
délimités par les différentes sciences sociales, on s'efforce ici de retrouver
l'unité de l'activité productive et le jeu de ses contradictions. Unité
refusée lorsque le travail humain dans son ivresse prométhéenne se démultiplie
et s'abandonne à la recherche de la puissance dont le procès de valorisation
du capital est l'expression privilégiée ; la production de Valeur ne se
manifeste alors que sous la forme de la valeur d'échange qui assimile,
transforme et finalement détruit les conditions antérieures du processus
productif. Rosa Luxemburg contredit l'optimisme productiviste de l'orthodoxie
classique ou marxiste en liant le développement de l'accumulation à la
destruction des économies «naturelles». Si l'impérialisme est consubstantiel
au capitalisme, n'est-il pas l'indice du caractère contradictoire du
métabolisme entre l'homme et la nature ?
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