- EAN13
- 9782917902370
- ISBN
- 978-2-917902-37-0
- Éditeur
- Institut national d'histoire de l'art (INHA)
- Date de publication
- 10/05/2017
- Collection
- Inédits
- Dimensions
- 17 x 3,8 cm
- Poids
- 630 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'Esthétique de la technè
L'art selon Aristote et les théories des arts visuels au XVIe siècle
Autres contributions de Jérémie Koering, Robert Klein
Institut national d'histoire de l'art (INHA)
Inédits
Offres
Au milieu du XXe siècle, Robert Klein s'est attelé à une tâche immense:
repenser l'art et son histoire à partir de la notion aristotélicienne de
technè. Loin d'être réductible à la représentation ou à la production du beau
idéal, l'art est manière de faire, habitus ou disposition à produire selon une
« droite raison » (recta ratio). Dans L’Esthétique de la technè, cette thèse
placée sous la direction d’André Chastel et restée jusqu’à ce jour inédite,
Klein montre de quelle façon cette conception artificialiste de l’art irrigue
l’essentiel de la pensée et de la production artistique du XVIe siècle.
L’œuvre maniériste, qu’il s’agisse d’une sculpture « terrible » de Michel-
Ange, d’un tableau « capricieux » d’Arcimboldo ou d’un bronze « virtuose » de
Cellini, a pour finalité de susciter la stupeur et l’émerveillement,
conduisant le spectateur à s’interroger sur les procès techniques (alliance
d’intelligence et d’habilité manuelle) qui l’ont fait advenir sous cette
forme. En mettant ainsi l’accent sur le comment, Klein conteste le privilège
de l’idée sur les moyens et offre une vision « aristotélicienne » de la
Renaissance bien différente de celle, essentiellement néoplatonicienne et
idéaliste, à laquelle on la réduit encore trop souvent.
repenser l'art et son histoire à partir de la notion aristotélicienne de
technè. Loin d'être réductible à la représentation ou à la production du beau
idéal, l'art est manière de faire, habitus ou disposition à produire selon une
« droite raison » (recta ratio). Dans L’Esthétique de la technè, cette thèse
placée sous la direction d’André Chastel et restée jusqu’à ce jour inédite,
Klein montre de quelle façon cette conception artificialiste de l’art irrigue
l’essentiel de la pensée et de la production artistique du XVIe siècle.
L’œuvre maniériste, qu’il s’agisse d’une sculpture « terrible » de Michel-
Ange, d’un tableau « capricieux » d’Arcimboldo ou d’un bronze « virtuose » de
Cellini, a pour finalité de susciter la stupeur et l’émerveillement,
conduisant le spectateur à s’interroger sur les procès techniques (alliance
d’intelligence et d’habilité manuelle) qui l’ont fait advenir sous cette
forme. En mettant ainsi l’accent sur le comment, Klein conteste le privilège
de l’idée sur les moyens et offre une vision « aristotélicienne » de la
Renaissance bien différente de celle, essentiellement néoplatonicienne et
idéaliste, à laquelle on la réduit encore trop souvent.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Essai sur la responsabilitéCarole Maigné, Robert Klein, Jérémie KoeringInstitut national d'histoire de l'art (INHA)28,00
-
L'Humanisme. L'Europe et la Renaissance, l'Europe de la RenaissanceAndré Chastel, Robert KleinSkira, coll. “Grands classiques de l’Histoire de l’Art”
-
Essai sur la responsabilitéCarole Maigné, Robert Klein, Jérémie KoeringInstitut national d'histoire de l'art (INHA)28,00
-
Le Prince en représentation, Histoire des décors du palais ducal de Mantoue au XVIe siècleJérémie KoeringActes Sud34,00
-
Le prince et les arts en France et en Italie, XIVe - XVIIIe sièclesOlivier Chaline, Philippe Jansen, Jérémie Koering, Géraud PoumarèdeArmand Colin