Les soins psychiatriques sans consentement
EAN13
9782848749006
ISBN
978-2-84874-900-6
Éditeur
LEH éditions
Date de publication
Collection
ACTES ET SEMINA
Nombre de pages
187
Dimensions
24 x 16 x 1 cm
Poids
314 g
Langue
français
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Les soins psychiatriques sans consentement

LEH éditions

Actes Et Semina

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Ce deuxième ouvrage sur les soins sans consentement à l'hôpital psychiatrique recueille les interventions à l'École nationale de la magistrature des professionnels de santé et de la justice, et de la Contrôleure des Lieux de Privation de Liberté. Il souligne la nécessité, à titre exceptionnel et dans des conditions très précises, de contraindre une personne souffrant de troubles psychiques à se soigner pour protéger son droit à la santé. L'institution psychiatrique reste chargée d'un héritage asilaire lourd qui maintient un regard stigmatisant sur la maladie mentale. Des soignants en psychiatrie, psychiatres, psychologues, infirmiers, témoignent du caractère éprouvant de la contrainte. Ils déclinent les réflexions et les mises en œuvre de dispositifs qui visent à la fois à prévenir les rechutes, à contraindre de la façon la plus douce possible et à restaurer l'alliance thérapeutique. Ils évoquent également des structures qui mobilisent les échanges et les questionnements sur le bon usage des mesures coercitives : écoute du patient, entretien postérieur sur le vécu de ces mesures, dispositifs d'accueil des requêtes des usagers et de leurs familles à l'hôpital, et recours aux avis et recommandations du Conseil d'éthique pour les soignants. Les juges des libertés et de la détention et les avocats, désormais présents dans l'établissement, participent au regard et à la réflexion sur l'exercice de la contrainte de soins. L'atteintee à la liberté d'aller et de venir a ici un motif qu'elle n'a nulle part ailleurs : la protection de la santé du patient. Elle n'est à ce titre assimilable à aucune des autres atteintes à la liberté d'aller et de venir que connaît le droit français. Elle ne constitue pas une peine comme l'est l'enfermement carcéral : être malade n'est pas une infraction. Toutefois, les mesures coercitives en psychiatrie sont graves : il est donc nécessaire de sans cesse penser la contrainte et la requestionner. Questionner la contrainte c'est poser une distance
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