- EAN13
- 9782362795053
- ISBN
- 978-2-36279-505-3
- Éditeur
- Alma Éditeur
- Date de publication
- 04/2021
- Nombre de pages
- 186
- Dimensions
- 18,4 x 13,6 x 1,5 cm
- Poids
- 208 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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À travers le récit de plusieurs personnages plus ou moins proches d'un architecte tout juste décédé, le dernier roman de Paul Andreu tisse la toile des vies qui se croisent et se manquent. Un texte lumineux.
Un architecte célèbre vient de mourir. Il laisse derrière lui de nombreuses réalisations, des projets encore inachevés, certains n'ayant jamais vu le jour, mais aussi une famille, des amis, des proches, eux-mêmes ayant eu une vie remplie de projets et d'autres rencontres.Tirant le fil des liens qui ont pu exister entre ces hommes et ces femmes, le roman déroule les récits de différents personnages qui se racontent et dont l'itinéraire recoupe plus moins fortement la trajectoire de l'architecte : l'amante que personne ne se souciera de prévenir et dont personne ne soulagera la peine ; l'astrophysicien porté par son histoire d'amour avec une grande éditrice parisienne ; la femme de l'architecte, la seule ayant su pour l'amante ; le peintre, ami de l'astrophysicien, qui apprenant sa mort accidentelle se souvient du trio amoureux qu'ils ont formé avec une jeune avocate; le jeune architecte en charge à l'étranger d'un chantier dont l'initiateur ne sera plus là pour le voir réalisé....Habilement construit, le roman démultiplie la narration sans aucun artifice, chaque récit faisant subtilement écho à un autre. Tantôt ce sont des lieux dans lesquels nous revenons telles ces allées du jardin du Luxembourg, tantôt des personnages qui réapparaissent, tantôt des thèmes comme celui des années qui passent et la façon dont les souvenirs se présentent à nous. Autant de morceaux de vie qui reconfigurent le réel autour d'un point de vue, mais aussi par le prisme du souvenir, comme dans l'œil du kaléidoscope. Autant de doubles du personnage de l'architecte décédé, mais aussi de l'écrivain...Le dernier roman de Paul Andreu résonne comme un texte étrangement prémonitoire (il est mort quelques mois après l'avoir achevé). La justesse de son regard, la douce mélancolie qui s'en dégage, tout comme le sourire bienveillant et distancié de l'écrivain que l'on devine par endroits, en font un texte lumineux.
Un architecte célèbre vient de mourir. Il laisse derrière lui de nombreuses réalisations, des projets encore inachevés, certains n'ayant jamais vu le jour, mais aussi une famille, des amis, des proches, eux-mêmes ayant eu une vie remplie de projets et d'autres rencontres.Tirant le fil des liens qui ont pu exister entre ces hommes et ces femmes, le roman déroule les récits de différents personnages qui se racontent et dont l'itinéraire recoupe plus moins fortement la trajectoire de l'architecte : l'amante que personne ne se souciera de prévenir et dont personne ne soulagera la peine ; l'astrophysicien porté par son histoire d'amour avec une grande éditrice parisienne ; la femme de l'architecte, la seule ayant su pour l'amante ; le peintre, ami de l'astrophysicien, qui apprenant sa mort accidentelle se souvient du trio amoureux qu'ils ont formé avec une jeune avocate; le jeune architecte en charge à l'étranger d'un chantier dont l'initiateur ne sera plus là pour le voir réalisé....Habilement construit, le roman démultiplie la narration sans aucun artifice, chaque récit faisant subtilement écho à un autre. Tantôt ce sont des lieux dans lesquels nous revenons telles ces allées du jardin du Luxembourg, tantôt des personnages qui réapparaissent, tantôt des thèmes comme celui des années qui passent et la façon dont les souvenirs se présentent à nous. Autant de morceaux de vie qui reconfigurent le réel autour d'un point de vue, mais aussi par le prisme du souvenir, comme dans l'œil du kaléidoscope. Autant de doubles du personnage de l'architecte décédé, mais aussi de l'écrivain...Le dernier roman de Paul Andreu résonne comme un texte étrangement prémonitoire (il est mort quelques mois après l'avoir achevé). La justesse de son regard, la douce mélancolie qui s'en dégage, tout comme le sourire bienveillant et distancié de l'écrivain que l'on devine par endroits, en font un texte lumineux.
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