- EAN13
- 9782802768722
- ISBN
- 978-2-8027-6872-2
- Éditeur
- Bruylant Edition
- Date de publication
- 22/03/2021
- Collection
- PENSER LE DROIT
- Nombre de pages
- 169
- Dimensions
- 24,2 x 16 x 1 cm
- Poids
- 290 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La violence du droit
Regards croisés sur Walter Benjamin
Autres contributions de Philippe Coppens, Matthieu de Nanteuil
Bruylant Edition
Penser Le Droit
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Cet ouvrage collectif, dirigé par Philippe Coppens et Matthieu de Nanteuil, est consacré à l’analyse des rapports entre le droit et la violence. Son point de départ est le texte de Walter Benjamin « Zur Kritik Der Gewalt Und Andere Aufsatze », paru en Allemagne en 1921. Sa traduction française est « Critique de la Violence ».
Le mot allemand « Gewalt » a un double sens qui permet de comprendre de manière assez intuitive le projet de Benjamin. Car il signifie le « pouvoir », l’« autorité », mais également la « violence ». Et la « Kritik der Gewalt » est effectivement une critique de la violence du droit.
Les juristes croient volontiers que le droit possède la capacité de transformer l’usage de la force en exercice légitime de l’autorité. L’action du droit est généralement pensée comme une recherche continue du bien commun, dont l’une des expressions serait l’Etat de droit. Au fond, le droit serait le passage nécessaire vers la paix.
Or ce n’est pas du tout la conception défendue par Benjamin. Il nous rappelle au contraire que si le droit est toujours né du conflit, il ne pourra jamais le dépasser. Qu’il l’entretient même plutôt qu’il ne l’apaise. Qu’il le fasse sans cesse renaître dans sa volonté de domination par les normes.
Loin de contribuer à la construction de la paix, le droit ne pourrait que voiler la violence qui le constitue. La violence serait donc, en réalité, son mode d’existence propre. Mais est-il possible de régler les affaires humaines en sortant du droit ? Et si oui, comment ?
Cet ouvrage a été sélectionné, parmi 9 ouvrages, pour le prix Walter Benjamin.
Le mot allemand « Gewalt » a un double sens qui permet de comprendre de manière assez intuitive le projet de Benjamin. Car il signifie le « pouvoir », l’« autorité », mais également la « violence ». Et la « Kritik der Gewalt » est effectivement une critique de la violence du droit.
Les juristes croient volontiers que le droit possède la capacité de transformer l’usage de la force en exercice légitime de l’autorité. L’action du droit est généralement pensée comme une recherche continue du bien commun, dont l’une des expressions serait l’Etat de droit. Au fond, le droit serait le passage nécessaire vers la paix.
Or ce n’est pas du tout la conception défendue par Benjamin. Il nous rappelle au contraire que si le droit est toujours né du conflit, il ne pourra jamais le dépasser. Qu’il l’entretient même plutôt qu’il ne l’apaise. Qu’il le fasse sans cesse renaître dans sa volonté de domination par les normes.
Loin de contribuer à la construction de la paix, le droit ne pourrait que voiler la violence qui le constitue. La violence serait donc, en réalité, son mode d’existence propre. Mais est-il possible de régler les affaires humaines en sortant du droit ? Et si oui, comment ?
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