- EAN13
- 9782246832638
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 29/03/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 22,00
« Ce roman en trois mouvements fait suite aux Amours Diplomatiques, qu’il
complète et termine. Les deux livres et les six récits qui les composent n’en
constituent, idéalement, qu’un seul. Dans L’Exilé de la costiera, j’ai
souhaité mettre un Jacques le fataliste de nos jours face aux deux pôles,
positif et négatif, qui dominent une existence volontairement en marge.
Terminus Phnom Penh ? a été conçu bien avant la pandémie, que les
hallucinations du protagoniste semblent, hélas, annoncer. Suleika et le
Gouverneur est avant tout un exercice de style en hommage aux classiques
français et européens de la nouvelle : car, en littérature, j’admire surtout
ce qui est ramassé. Le congé « gothique » représente une modeste tentative
de payer ma dette.
Ces pages sont volontiers fragmentaires, pointillistes, en pizzicato, comme la
vie l’est à mes yeux. La nature des personnages qu’elles évoquent m’intéresse
moins que le mouvement qui les porte. Certaines touches y sont fortement
relevées, d’autres allusives ou effacées. S’il existe entre elles une unité
secrète, une affinité intime, il appartient désormais au lecteur de les
découvrir. »
MS
complète et termine. Les deux livres et les six récits qui les composent n’en
constituent, idéalement, qu’un seul. Dans L’Exilé de la costiera, j’ai
souhaité mettre un Jacques le fataliste de nos jours face aux deux pôles,
positif et négatif, qui dominent une existence volontairement en marge.
Terminus Phnom Penh ? a été conçu bien avant la pandémie, que les
hallucinations du protagoniste semblent, hélas, annoncer. Suleika et le
Gouverneur est avant tout un exercice de style en hommage aux classiques
français et européens de la nouvelle : car, en littérature, j’admire surtout
ce qui est ramassé. Le congé « gothique » représente une modeste tentative
de payer ma dette.
Ces pages sont volontiers fragmentaires, pointillistes, en pizzicato, comme la
vie l’est à mes yeux. La nature des personnages qu’elles évoquent m’intéresse
moins que le mouvement qui les porte. Certaines touches y sont fortement
relevées, d’autres allusives ou effacées. S’il existe entre elles une unité
secrète, une affinité intime, il appartient désormais au lecteur de les
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