- EAN13
- 9782377290833
- Éditeur
- Libertalia
- Date de publication
- 07/03/2019
- Collection
- N'AUTRE ÉCOLE
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Libertalia 10,00
« Si l’école recule, ce n’est pas la responsabilité des maths modernes, des
méthodes globales, du collège unique, c’est parce que socialement notre pays
recule, car nous ne nous battons plus suffisamment pour maintenir ce qui
paraissait être des acquis sociaux inébranlables. L’école ne fait que suivre
l’abandon de la médecine scolaire, de la formation des enseignants,
l’explosion de la précarité des familles et le désintérêt pour la “politique”.
On ne saurait faire l’école sans se soucier de la société qui nous entoure,
sans trouver des chaussures au petit Syrien qui arrive, sans chercher des
solutions de relogement pour les enfants du bidonville rom, sans s’interroger
sur ce qui nous pousse à avoir besoin d’aller dans des magasins le dimanche
alors que tout le monde se doute que les enfants des caissières sont à
l’abandon pendant ce temps. » Véronique Decker vit et travaille à Bobigny
(Seine-Saint-Denis). Institutrice puis directrice d’école depuis plus de
trente ans, elle revendique la puissance éducative, créatrice et émancipatrice
de l’école publique. Un message fort, combatif, plein d’humanité et
d’empathie. Elle est l’autrice de Trop classe ! (Libertalia, 2016) et L’École
du peuple (Libertalia, 2017). Véronique Decker est directrice d'école à
Bobigny (93) et militante Freinet.
méthodes globales, du collège unique, c’est parce que socialement notre pays
recule, car nous ne nous battons plus suffisamment pour maintenir ce qui
paraissait être des acquis sociaux inébranlables. L’école ne fait que suivre
l’abandon de la médecine scolaire, de la formation des enseignants,
l’explosion de la précarité des familles et le désintérêt pour la “politique”.
On ne saurait faire l’école sans se soucier de la société qui nous entoure,
sans trouver des chaussures au petit Syrien qui arrive, sans chercher des
solutions de relogement pour les enfants du bidonville rom, sans s’interroger
sur ce qui nous pousse à avoir besoin d’aller dans des magasins le dimanche
alors que tout le monde se doute que les enfants des caissières sont à
l’abandon pendant ce temps. » Véronique Decker vit et travaille à Bobigny
(Seine-Saint-Denis). Institutrice puis directrice d’école depuis plus de
trente ans, elle revendique la puissance éducative, créatrice et émancipatrice
de l’école publique. Un message fort, combatif, plein d’humanité et
d’empathie. Elle est l’autrice de Trop classe ! (Libertalia, 2016) et L’École
du peuple (Libertalia, 2017). Véronique Decker est directrice d'école à
Bobigny (93) et militante Freinet.
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