Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada, Identités, citoyennetés et autodétermination
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EAN13
9782760553774
Éditeur
Presses de l'Université du Québec
Date de publication
Collection
Politeia
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Peuples autochtones et politique au Québec et au Canada

Identités, citoyennetés et autodétermination

Presses de l'Université du Québec

Politeia

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Ce livre rassemble des textes de chercheurs et chercheuses de plusieurs
disciplines et des entretiens avec des leaders des Premières Nations
travaillant à l’élargissement des espaces autochtones. Ces voix diverses
donnent accès à des analyses de première main concernant les processus
historiques et contemporains dans lesquels s’ancrent les relations entre les
peuples autochtones, l’État et la société québécoise. Ces processus se font
largement au détriment des premiers, comme la sphère publique québécoise
commence à peine à le reconnaître dans la foulée de différents rapports
produits pour les gouvernements fédéral et québécois. Ces rapports soulignent,
du même souffle, les processus de résistance des peuples autochtones, de même
que les trop lentes transformations sociopolitiques en cours. Peuples
autochtones et politique au Québec : identités, citoyennetés et
autodétermination apporte un éclairage novateur qui saura profiter tant aux
spécialistes des questions relatives aux peuples autochtones qu'aux personnes
soucieuses de mieux comprendre les dynamiques politiques qui marquent les
communautés autochtones ainsi que la société québécoise dans son ensemble. Il
présente des données de recherche inédites et des réflexions susceptibles de
contribuer aux grands débats – concernant, par exemple, le racisme systémique,
la violence contre les femmes autochtones et le partage du territoire ­– qui
interpellent le Québec et le forcent à faire face à ses défis politiques.
Stéphane Guimont Marceau est professeure adjointe au centre Urbanisation
Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à
Montréal. En tant que géographe, elle s’intéresse aux processus et géographies
de colonisation et d’exclusion et à la construction des citoyennetés, à
travers, entre autres, la relation entre Autochtones et non-Autochtones, les
Autochtones en milieu urbain, ainsi que les espaces sociaux des jeunes et des
femmes, particulièrement au Québec et en Amérique latine. Jean-Olivier Roy
possède un doctorat en science politique de l’Université Laval (2015), et fut
chercheur postdoctoral au sein du Groupe de recherche sur les sociétés
plurinationales (GRSP, 2015-2016) et à l’École des affaires publiques et
communautaires de l’Université Concordia (2016-2018). Il est spécialisé dans
divers domaines : la pensée politique, la politique québécoise et canadienne,
et les questions autochtones dans les contextes québécois et canadien. Ses
recherches actuelles portent sur les thématiques autochtones, notamment
l’autodétermination, le postcolonialisme, le nationalisme, les identités, les
politiques publiques ainsi que les enjeux de citoyenneté et de démocratie.
Daniel Salée est professeur de science politique et directeur de la School of
Community and Public Affairs à l'Université Concordia. Il est titulaire de la
Chaire d'études québécoises du Collège universitaire de Glendon (2003-2004) et
directeur de la section Concordia, Chaire Concordia/UQAM en études ethniques
(2002-2005). Ses domaines d'intérêt portent sur la citoyenneté et la politique
identitaire, les relations interethniques, le nationalisme, la question
autochtone, et la relation entre l'État et la société civile. Il est
cochercheur au Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la
citoyenneté (CRIEC).
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