Pour que plus rien ne nous sépare, Trois voix pour l'unité
EAN13
9782882958204
Éditeur
Cabédita
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Pour que plus rien ne nous sépare

Trois voix pour l'unité

Cabédita

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Pour une unité entre chrétiens et Églises

Encore un livre sur l’œcuménisme? Pourquoi pas. La cause de la réconciliation
des Églises devrait brûler au cœur de tout chrétien.
Ce livre est le fruit d’une amitié. Apprécier notre unité, mais aussi éprouver
nos différences, voire nos divergences dans un climat de partage patient :
c’est une riche expérience de fraternité dans l’Esprit. Telle fut la nôtre
entre un prêtre catholique, un pasteur protestant et un laïc orthodoxe. Ils
souhaitent que leur contribution à la relance de la dynamique œcuménique
permette à des personnes et à des groupes d’accomplir un voyage semblable et
si enrichissant. Que la méditation de la parole de Dieu, que nos prières, que
nos dialogues théologiques et surtout que nos rencontres fraternelles soient
chaude lumière sur nos chemins conduisant à l’unité parfaite!

Conscients des erreurs et horreurs du passé qui ont meurtri la vie des Églises
chrétiennes, et conscients des rapprochements récents entre elles et des
divergences qui demeurent, les trois auteurs ont voulu partager leur
conviction profonde, à savoir que l’unité entre chrétiens et Églises est
aujourd’hui possible et réalisable.

Plongez dans l'expérience d'un partage spirituel entre un prêtre catholique,
un pasteur protestant et un laïc orthodoxe

EXTRAIT

Je l’ai découverte un mercredi matin de Carême, à la cathédrale russe de la
rue Daru à Paris, il y a soixante ans. Carême pour elle. Pour moi, les
vacances de Pâques, une année où les orthodoxes fêtaient la Résurrection cinq
semaines après les autres. Dans le séminaire où j’étudiais, après s’en être
privé pendant la Quarantaine, on chantait plein d’alléluias de Résurrection.
Les orthodoxes, dans le deuil ou l’épreuve du Carême, multiplient les
alléluias d’espérance. La distorsion du calendrier, les usages liturgiques
différents, le chant méditatif, les bougies devant les icônes, les parfums de
l’encens éveillèrent mon attention. Séduction peut-être ? La foi héritée de
mes parents et de mon éducation catholique s’en trouva renforcée. Non pas la
foi – qui est grâce de Dieu – mais le courage d’en vivre. Ce que j’éprouvais
dans mon milieu romain et latin trouvait là une confirmation et une extension.
Cette liturgie mystérieuse ouvrait un champ nouveau à ma liberté. Beauté
exotique, et familière à la fois. Quoique ne comprenant pas le sens des mots
slavons, je me sentais bien.

À PROPOS DES AUTEURS

Claude Ducarroz est prêtre catholique. Prévôt émérite de la Cathédrale de
Fribourg, il est engagé dans la recherche et la pratique œcuméniques, et
membre du Groupe des Dombes. Shafique Keshavjee est pasteur réformé. Il a
exercé un ministère dans les domaines œcuméniques et interreligieux. Ancien
professeur de théologie, il consacre son temps à l’écriture.
Noël Ruffieux est laïc orthodoxe. Il donne un cours sur la diaspora orthodoxe
à la Faculté de théologie de Fribourg, collabore à des revues et réalise des
émissions de radio.
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