- EAN13
- 9782916159362
- ISBN
- 978-2-916159-36-2
- Éditeur
- Atelier in8
- Date de publication
- 29/05/2007
- Collection
- In Situ
- Nombre de pages
- 136
- Dimensions
- 21 x 15 x 1 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
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Soudain, il écrase le frein. Comme sonné, étourdi. Assailli d'images. De sons. D'odeurs. Désordre.
Il enclenche la marche-arrière. Fait demi-tour en reculant sur une allée pare-feu. Puis il roule en sens inverse pendant quelques centaines de mètres.
Où est le chemin, le chemin à une seule voie, qui s'en va sur la droite? Là, il est là.
A l'embranchement, il s'arrête.
Un panneau: Hôtel l'Océan. « Pension, demi-pension, petit-déjeuner, bar, repas du pêcheur. Chambres sur mer. Nouvelle direction. »
Nous sommes hors saison, au bord de l'océan atlantique que les gens d'ici appellent la Grande mer. Paul - trente ans, ni métier, ni passion - s'installe dans un hôtel tenu par de nouveaux propriétaires, Françoise et Daniel. Le couple se déchire peu à peu. Daniel fuit un quotidien qu'il déteste, il tue le temps en pêchant depuis la plage. Françoise entretient avec Paul une conversation d'où naîtra le désir. Chaque jour, Paul marche sur le rivage, qu'il pleuve ou qu'il vente. Il écrit dans un carnet bleu. Il est ici pour tenter de retrouver un pan oublié de sa vie. L'enfance. L'enfance passée dans cette maison, ce paysage tumultueux et désolé, de vagues et de dunes. Les souvenirs reviennent par fragments, mêlés à des visions. En particulier celle d'une femme qui l'attire vers l'océan où sont enfouies les ombres de sa mémoire. De la matrice atlantique qui forge les rêves surgit l'écriture. Tramé des univers de la poétesse argentine Alfonsina Storni et de Marguerite Duras, ce roman fait du rivage aquitain la page où se déposent le désir et la mémoire, la folie et l'envie de vivre, l'angoisse et l'émotion.
Il enclenche la marche-arrière. Fait demi-tour en reculant sur une allée pare-feu. Puis il roule en sens inverse pendant quelques centaines de mètres.
Où est le chemin, le chemin à une seule voie, qui s'en va sur la droite? Là, il est là.
A l'embranchement, il s'arrête.
Un panneau: Hôtel l'Océan. « Pension, demi-pension, petit-déjeuner, bar, repas du pêcheur. Chambres sur mer. Nouvelle direction. »
Nous sommes hors saison, au bord de l'océan atlantique que les gens d'ici appellent la Grande mer. Paul - trente ans, ni métier, ni passion - s'installe dans un hôtel tenu par de nouveaux propriétaires, Françoise et Daniel. Le couple se déchire peu à peu. Daniel fuit un quotidien qu'il déteste, il tue le temps en pêchant depuis la plage. Françoise entretient avec Paul une conversation d'où naîtra le désir. Chaque jour, Paul marche sur le rivage, qu'il pleuve ou qu'il vente. Il écrit dans un carnet bleu. Il est ici pour tenter de retrouver un pan oublié de sa vie. L'enfance. L'enfance passée dans cette maison, ce paysage tumultueux et désolé, de vagues et de dunes. Les souvenirs reviennent par fragments, mêlés à des visions. En particulier celle d'une femme qui l'attire vers l'océan où sont enfouies les ombres de sa mémoire. De la matrice atlantique qui forge les rêves surgit l'écriture. Tramé des univers de la poétesse argentine Alfonsina Storni et de Marguerite Duras, ce roman fait du rivage aquitain la page où se déposent le désir et la mémoire, la folie et l'envie de vivre, l'angoisse et l'émotion.
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