A la mort de sa mère Odette, atteinte d'une forme particulière d'Alzheimer, Geneviève Peigné découvre que cette dernière, grande lectrice de romans policiers, a noirci, raturé, biffé les pages de 23 romans du Masque. Elle s'y raconte, y exprime ses émotions et rebondit sur la fiction et les dialogues, empruntant aux personnages les mots qu'elle ne sait plus dire.

De ces romans, Geneviève Peigné a construit un récit singulier et sensible, "L'interlocutrice", où elle explore avec poésie et sincérité les réminiscences de sa relation avec Odette mais surtout les relations entre lecture et écriture.

Qu'est-ce qui a bien pu attirer Marko sur cette petite île de Belz, au fin fond de la côte bretonne ? La peur. Une immense peur, parfaitement compréhensible par ailleurs. C'est que Marko a traversé l'Europe en clandestin, et que le voyage ne s'est pas exactement passé comme prévu ; désormais les mafieux qui l'ont fait passer sont à ses trousses... Mais Belz a ses propres démons, et il ne fait pas bon réveiller l'eau qui dort. Emmanuel Grand frappe très fort avec ce premier roman qui mêle ingénieusement société contemporaine et vieilles légendes folkloriques. Un roman noir au rythme trépidant, qui vous ne laissera pas de répit jusqu'à la dernière ligne. Et maintenant, priez pour ne pas croiser l'Ankou !

L’atroce tante Alberta est prête à tout pour récupérer l’acte de propriété de Saxby Hall, le manoir de son défunt frère, afin d’en devenir l’unique propriétaire. Mais Stella, sa nièce de 13 ans, n’est pas prête de lui révéler l’ingénieuse cachette...Alors la tante Alberta n’a plus qu’une idée en tête : torturer sa nièce par tous les moyens pour la faire craquer. Mais c’est sans compter Charbon, le fantôme d’un jeune ramoneur, qui aidera Stella à lutter contre
l’atroce atrocité de sa tante !

Auvers-sur-Oise, été 1912. Solange, 17 ans, subit les coups de son père, soûl, une fois de trop, et prend la décision de monter à Paris vivre pleinement une liberté à laquelle elle n’avait jamais goûté.

Elle fait plusieurs connaissances dont Robert Maximilien, qui lui fait rapidement la cour. Solange apprécie Robert et finit par accepter de l’épouser car il lui offre la sécurité qu’elle n’avait jamais eu jusqu’alors. Seulement, Solange se sent « oppressée » par Robert et celui-ci se révèle être de plus en plus possessif avec son épouse. La situation ne s’arrange pas avec la guerre qui commence... Robert est mobilisé. Son absence semble être un soulagement à la fois pour Solange et pour Emma, la tante de Robert, qui finissent par s’apprivoiser malgré des débuts houleux. Mais à chaque permission revient un Robert de plus en plus violent, qui ne
supporte pas de voir sa femme lui échapper...

Le travail de Pénélope Bagieu est en constante évolution, et on aime ! Voilà un album plus mûr, mais tout aussi drôle que les précédents. On y redécouvre l'histoire des Mamas and Papas à travers la figure emblématique de Cass Elliot. Si leurs chansons n'ont plus rien de révolutionnaire, Pénélope Bagieu parvient à nous replacer les événements dans leur contexte et à nous faire rêver aux côtés des fans transis du groupe. L'album alterne un humour déjanté qu'on connaît bien avec des scènes plus graves, qui bouleversent en deux trois vignettes. La construction du roman graphique par le prisme des personnages qui ont participé à la création du mythe se révèle très bien pensée. Il ne manque qu'un CD pour que l'ensemble soit parfait !