Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

roman

Calmann-Lévy

18,80
Conseillé par
24 juin 2010

Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Ancien DRH, il accepte des petits jobs démoralisants. A son sentiment de faillite personnelle s'ajoute bientôt l'humiliation de se faire botter le cul pour cinq cents euros par mois...

Aussi quand un employeur, divine surprise, accepte enfin d'étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout, à emprunter de l'argent, à se disqualifier aux yeux de sa femme, de ses filles et même à participer à l'ultime épreuve de recrutement : un jeu de rôle sous la forme d'une prise d'otages.

Alain Delambre s'engage corps et âme dans cette lutte pour regagner sa dignité : il embauche un détective privé pour cerner les candidats, il prend les conseils d'un ancien du RAID pour le déroulement de la prise d'otage.

Mais quand une stagiaire lui annonce que les dés sont pipés, sa fureur est sans limite.

Mon avis :

Pas de temps morts dans la préparation de la fausse prise d'otages, pas de temps morts lors de la prise en elle-même qui dégénère, et pour la suite, c'est extraordinaire de rebondissements.

Un (petit) bémol : le pauvre Charles qui m'a fait penser à ces personnages de conte qui ne sont là que pour aider le héros, ce qui m'a paru un peu factice pour ce conte cruel des temps moderne, mais qui démontre que le mieux est l'ennemi du bien.

Un second (petit) bémol : Alain réfléchit beaucoup, quand il parle avec les autres protagonistes, sur les tenants et les aboutissants du discours des autres. Comme si il y avait réfléchit à tête reposé et avait déjà analysé le discours. Un peu destabilisant, mais ça ne dure pas.

Et puis l'arrière-plan social qui vient ponctuer l'action participe au suspens, j'adore.

Merci Monsieur Pierre Lemaitre pour ce thriller alletant et tellement moderne.

20,30
Conseillé par
24 juin 2010

Une crise sociale sans précédent a plongé la France dans le chaos et le désespoir. Partout, les voitures brûlent, explosent, des bandes de casseurs vandalisent les rues. La police débordée traverse une grave crise de confiance.

Dans cette atmosphère survoltée, le commissaire Kolbe, à la tête d'une unité spéciale chargée de lutte contre la pédophilie, est sur la sellette. Ses enquêteurs viennent de découvrir un container de cassettes particulièrement atroces. L'affaire doit être élucidée au plus vite. Et pour cela, son équipe va se mettre hors-la-loi.

Dans le même temps, au métro Porte des Lilas, deux jeunes filles se jettent ensemble sous le métro. Mais s'agit-il vraiment d'un double suicide ? Blandine, jeune commissaire, est convaincue que ce n'est pas un suicide et rouvre l'enquête malgré les ordres de son supérieur.

De son côté, Léo infiltre les sites pédophiles à la recherche de la source.

Mon avis :

Voilà un vrai polar qui ne tombe pas dans la caricature. On suit les enquêtes parrallèles qui toutes mènent au même coupable, et on jubile à chaque page de voir les enquêteurs se croiser. Quand vont-ils enfin faire équipe et découvrir que toutes les affaires n'en sont qu'une seule ?

Un thriller sombre, foisonnant, complexe, extrêmement bien construit et intelligemment mené.

Bref, j'ai adoré ! Et je note cet auteur à suivre.

L'image que je retiendrai :

L'arrière-plan est aussi important ques les enquêtes : la France est à feu et à sang, ce qui arrange aussi les ripoux.

Conseillé par
24 juin 2010

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments d’allure austère. On dirait une forteresse. C’est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d’Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent de graves troubles mentaux et ont tous commis des meurtres particulièrement horribles. D’où la présence de gardes armés sur l’île.

Lorsque le ferry assurant la liaison entre Shutter Island et le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande du directeur de la prison-hôpital et du médecin chef, le docteur Cawley, car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Il s’agit d’une dangereuse schizophrène qui a tué ses trois enfants dans un moment de crise et demeure convaincue qu’ils sont vivants.

Son évasion est inexplicable, elle semble s’être volatilisée. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur et franchir les barrages de sécurité ? Pour aller où ? L’île est totalement inhospitalière, bordée de falaises abruptes, baignée par de violents courants ; or, malgré les recherches entreprises sur place, Rachel n’a toujours pas été retrouvée.

Daniels et Aule vont donc s’attaquer à une mission quasi impossible. Le seul indice dont ils disposent est une feuille de papier retrouvée sur le lit de Rachel Solando. On peut y lire une succession de chiffres et de lettres sans signification apparente. Est-ce l’œuvre incohérente d’une malade mentale ou ce cryptogramme recèle-t-il un message ?

Ce n’est que l’une des nombreuses questions apparemment insolubles auxquelles vont se trouver confrontés les deux officiers. Sur Shutter Island les apparences sont trompeuses, chaque chose semble avoir une face cachée et Teddy Daniels se persuade vite qu’on ne lui dit pas toute la vérité. Quel rôle jouent exactement le docteur Cawley et son inquiétant collègue le docteur Naehring ? A quoi sert exactement le phare qui monte la garde au bout de l’île ? Lorsqu’un ouragan se lève, empêchant toute communication avec le monde extérieur, Teddy Daniels et Chuck Aule comprennent que même s’ils sont censés incarner la loi, ils sont, dans les faits, bel et bien prisonniers de cet îlot peuplé de dangereux psychopathes.

Et pourtant, Teddy Daniels tient à cette mission par-dessus tout. Pour des raisons qui lui sont très personnelles.

Mon avis :

Lé résumé a l'air bien, le film a l'air bien, mais qu'est-ce que le livre a un style lourd et pompeux. Même si l'histoire se déroule dans les années 50, l'écrivain aurait pu avoir une plume plus moderne.

Du coup, ma lecture en a été quelque peu gâchée.

Mais je ne boude pas mon plaisir : la fin est renversante !

L'image que je retiendrai :

Deux hommes en train de fumer cigarettes sur cigarettes pendant un orage, dans un tombeau dont la porte est arrachée par les vents.

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24 juin 2010

Berlin, mai 1929. La ville est en pleine ébullition et la police a du mal à être sur tous les fronts à la fois - combats de rue entre forces de l'ordre et communistes, criminalité grandissante et night-clubs clandestins.

Et puis il y a ce cadavre repêché au fond du canal et dont personne ne semble connaître l'identité. Sauf Gereon Rath, qui l'a croisé quelques jours avant sa mort.

Ce jeune commissaire originaire de Cologne qui travaille pour la brigade des moeurs brûle de résoudre seul cette affaire dans l'espoir d'être intégré à la Criminelle. Car cette enquête risque de rejoindre les dossiers des affaires classées non élucidées appelées "les poissons mouillés".

Sans oublié que Gereon Rath se prend d'amour pour la jeune secrétaire Charly, brillante étudiante en droit et sténo à ses heures dans la criminelle.

Mon avis :

une plongée dans l'Allemagne des premières années 1930 où tout n'est ni tout blanc, ni tout noir, mais la crise n'a pas encore frappée.

Un jeune policier trèèès ambitieux, ce qui gâche un peu l'enquête. D'autant qu'elle est elle-même très embrouillée.

Quelques longueurs également.

L'image que je retiendrai :

un personnage principal qui fume énormément et boit beaucoup de café.

Le Livre de poche

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24 juin 2010

A la sortie d'un night-club, une jeune fille est victime d'une agression sauvage. Mako, policier de la BAC, taciturne et endurci, obsédé par l'idée d'en punir lui-même l'auteur, s'investit dans l'enquête au-delà de la raison.

Il déclenche une traque qu'il l'emmènera loin, sur les traces d'un gang de traficants de drogue.

Mon avis :

voilà uen enquête menée tambour-battant dans une ville de la banlieue parisienne dont le nom n'est jamais écrit. Ce récit peut ainsi se passer partout en France.

Une révélation finale destabilisante à propos de Mako.

L'auteur est lui-même officier de police, ce qui nous permet de plonger dans le vocabulaire de la BAC.

L'image que je retiendrai :

celle de Mako sur sa grosse cylindrée à la poursuite des méchants.